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"l'auberge qui flotte"

Gestion et qualité de l'eau douce.

 

Concernant l'offre responsable et respectueuse de l'environnement de « l'auberge qui flotte », il me faut répondre à certaines problématiques liées à la qualité de l'approvisionnement. L'une d'elle concerne la gestion de l'eau douce.

 

 

 

Même si, comme le signale le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, "En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire", et si il est possible d'accéder aux analyses régulières (plutôt bonnes au demeurant) faites sur l'ensemble du réseau d'eau français :

 

(http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html), le ministère de la santé prendrait t'il le risque de se discréditer, ou de mettre en avant les risques d'un problème sanitaire grave?

 

 

 

La présence de produits pharmaceutiques dans notre eau alimentaire, par exemple, suscite des inquiétudes. Les stations d'épuration françaises, pour la plupart construites il y a plusieurs décennies, ne répondent malheureusement pas toutes aux nouvelles normes européennes. Selon Roberto Andreozzi, de l’Université de Naples Federico II, : « L’attention accordée jusqu’ici par les gouvernements et les scientifiques à l’impact des produits pharmaceutiques sur l’environnement peut être qualifiée de faible ou négligeable » et « dans les effluents analysés, nous avons relevé la présence de 26 agents pharmaceutiques appartenant à six classes thérapeutiques : des antibiotiques, des béta-bloquants, des antiseptiques, des antiépileptiques, des anti-inflammatoires et des régulateurs de lipides ».

 

 

 

Ensuite, la deuxième problématique à laquelle un voilier doit répondre, c'est celle de ses points de ravitaillement. Par nature, une embarcation est amenée à voyager, et croise sur son sillage des pays ou la qualité de l'eau n'est pas la même qu'en France.

 

 

 

Pour ce qui concerne l'eau en bouteille, comme nous le signale le site du CNRS: « Toutes les eaux minérales ne sont pas de qualité identique, puisque la qualité d’une eau brute dépend de la nature des sols dans lesquels elle a voyagé. Il existe donc autant d’eaux minérales qu’il y a de sources, soit plus d’un millier en France qui possède 70 marques d’eaux minérales ». C'est dire si il est difficile de se fier à une eau plutôt qu'a une autre quand on voit la capacité de migration de certaines substances chimiques, et l'utilisationpar l'agriculture intensive d'engrais chimiques très fortement nocifs.

 

De plus, chaque fois que je finis une bouteille d'eau minérale, je regrette de devoir ajouter un déchet de plus à traiter.

 

 

 

Alors, quelle décision prendre?

 

 

 

Sur le marché du traitement de l'eau, il s'avère que les filtres à charbon actif représentent une bonne alternative au barrage des substances non désirables dans notre eau alimentaire. « Océanite » est donc équipé d'un système de filtrage en amont de l'ensemble des points d'eau du voilier. Pour l'instant, un simple filtre acheté dans le marché de la grande consommation (filtre charbon actif de marque Équation, filtrant les particules jusqu'à 0,3 microns, à changer tout les 6 mois) est en place. Mais il existe des effets pervers. Par exemple, selon la consommation d'eau, le charbon actif se détériore plus ou moins vite, et quand il n'est plus actif, il devient le meilleur support aux bactéries. Donc à vouloir assainir le réseau, on se retrouve à aggraver la situation!

 

 

 

Après de nombreuses recherches, j'ai trouvé un système plus performant, fournis par la société "Cartis" (brevet déposé de traitement du charbon actif et d'apport d'argent au plasma http://www.eau-pure13.com) mais ce système plus onéreux n'est malheureusement pas encore accessible au budget du projet.

 

 

 

Autre précaution: les cuves d'eaux seront neuves, en polyéthylène alimentaire, et facile d'accès, avec une grande trappe de visite pour un nettoyage facile et régulier.

 

 

 

Le traitement des eaux usées.

 

 

 

Même si les bateaux de plaisance construits avant 2008 bénéficient d'une réglementation plus souple qui n'impose pas d'installation de traitement ou de réservoirs de stockage des eaux usées, il est prévu deux réservoirs de 120 litres de récupération des eaux grises (WC, vaisselles, douche, et salle de bain) et des eaux noires.

 

Concernant leur gestion, nous avons deux possibilité :

 

soit nous greffer aux conditions imposés aux navires traitant eux même leurs eaux usées, et soumis à des conditions de distance avec la côte concernant leur rejet;

 

Soit rejoindre un port équipé d'un système de récupération des eaux grises.

 

 

 

Quoi qu'il en soit, nous utilisons des produits d’hygiène et d’entretien biodégradables.

 

 

 

 

 

Pour conclure, il me semble évident de devoir chercher l'impact 0 rejets dans les zones naturelles (souvent classé parcs marins, natura 2000...) que nous allons croiser. Cela alourdi certe le cahier des charges, mais l'environnement nous en sera reconnaissant, et partant du principe qu' "Océanite" souhaite éduquer les générations futures, il apparaît important de donner l'exemple!

 

 

 

 

 

 

 

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